Nom d'une Plume !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Nom d'une Plume !

Le forum où vos mots n'attendent qu'à être lus...
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

 

 Les Larmes de l'Ange

Aller en bas 
AuteurMessage
alexandre
Plume débutante
Plume débutante



Masculin
Nombre de messages : 2
Age : 34
Localisation : Cestas proche de Bordeaux
Date d'inscription : 15/06/2009

Les Larmes de l'Ange Empty
MessageSujet: Les Larmes de l'Ange   Les Larmes de l'Ange EmptyJeu 18 Juin - 1:09

Alors nous y voilà !
J'ai eu envi de faire cette histoire après avoir vu "Anges et Démons" au cinéma. Il peut y avoir quelques ressemblances mais l'histoire est totalement différente.
Déjà le lieu est pas du tout le même puisque l'histoire se déroulera à Kaboul, en Afghanistan.
Donc je n'en dis pas plus, voici le prologue :


Les Larmes De L’Ange


Prologue


28 Avril 1992, Kaboul, Afghanistan


Le ciel était magnifique, cette fin d’après midi offrait une couleur chaleureuse. Le paysage était somptueux, on aurait dit l’œuvre d’un grand peintre. Cependant la réalité était tout autre. Depuis le départ des soviétiques il y a trois ans, une véritable guerre civile faisait rage dans tous le pays. Les moudjahiddins faisaient régner la terreur dans le pays entier, attentats, massacres, viols. La police secrète du Khad ne pouvait rien faire, la puissance de leur adversaire était immense. A la porte de la capitale, les moudjahiddins écrasaient les forces du Khad avec une grande facilité. Le chef du gouvernement savait très bien que la défaite était proche, il ne savait plus quoi faire, abandonner ou continuer à combattre. Mais comment avaient ils pu entrer si facilement dans la cité afghane ? Le premier ministre avait sa petite idée sur la question, Farid Sabur avait des soupçons sur une petite tribu locale qui avait été connu pour ses attentats dans la capitale contre le gouvernement. Mais il était trop tard maintenant, il fallait agir avant.
Alors que la ville était à feu et à sang , à une dizaines de kilomètres des combats , dans une vieille forteresse qui servait de prison pour les soviétiques , des dizaines et des dizaines de personnes étaient attachées aux chevilles . Des visages meurtris, des corps torturés, des prières prononcées en espérant un quelconque sauvetage divin mais c’était sans espoirs. Il y avait des hommes, des femmes mais aussi des enfants allant des l’adolescence jusqu’au plus jeune âge. Parmi eux, le jeune Shir et son ami Rafik, deux gamins de quinze ans tentaient de se délivrer de leurs chaînes. Ils ne savaient pas qui les avait amené ici mais ils savaient que se serait leur tombeau.
Un bruit se fit entendre au loin, le bourreau allait faire son entrée. Il n’était pas très heureux de ce qu’il allait faire mais il n’avait pas le choix. Il devait le faire pour sa patrie. Le jeune Shir réussit à sortir sa cheville, il était enfin libre. Il se précipita vers son ami Rafik mais les bruits pas s’approchaient. Va t’en !! Lui ordonnait il. Ne risque pas ta vie pour moi. La porte en fer rouillé s’ouvrit lentement dans un vacarme qui annonçait la venue de la mort. Shir se blottit dans un trou qu’une explosion avait causé dans le mur. Il ne voulait pas voir ce qui allait se produire, ni l’entendre.
Le bourreau s’approcha un long sabre à la main. Le sabre des sultans. Il regarda les yeux de ses futures victimes, il ne dit rien. Que suis-je en train de faire ? Il enleva tous les remords de son esprit et leva le sabre avant de le rabattre sur sa première victime. Les cris, les pleurs, les prières se mélangeaient, un supplice pour Shir qui ne pouvait rien faire. Après de longues minutes de souffrance, les plaintes s’arrêtèrent enfin. Un silence si paisible en ce lieu, on ne peut imaginer l’horreur qui s’y est produit. Shir hésita à sortir, il aurait voulu rester ici jusqu’à sa mort. Il se leva difficilement, le sang coulait jusqu’à ses pieds. La vision atroce qui s’offrait à lui, il ne pourra jamais l’oublier. Mais le pire, c’était le symbole peint sur le mur. L’ange aux larmes de sang. Le symbole de leur tribu retournait contre eux.

28 Avril 2009, Kaboul, 16h45


- Monsieur Karzai, arrêtons nos querelles incessantes entre nos deux pays, déclara John Bolton, ambassadeur des Etats-Unis.
- Je ne parle pas de nos querelles passées … mais admettez, votre proposition est difficile à accepter.
- Essayons de trouver un accord … mon gouvernement ne lâchera pas le morceau.
- Dans ce cas vous vous heurtez à un mur … sachez que vous n’êtes pas les seuls à vivre une crise économique.
- On ne cherche pas à vous voler … nous demandons seulement d’avoir un accord privilégié avec votre pays. En contre partie vous avez un accord privilégié sur nos produits.
- Je l’avais bien compris la première fois … mais répondez à ma question, quel produit serait sensé nous intéresser ?
- Des médicaments, des vêtements, de la nourriture … vous allez faire des économies énormes.
- Notre pays est en crise, des attentats, des meurtres, des enlèvements de journalistes … ce n’est pas de la nourriture qui nous faut, c’est de l’aide. Pensez vous vraiment que notre pétrole équivaut votre aide ? Je ne pense pas. Dans ce cas gardez vos vêtements et votre nourriture.
John Bolton ne rajouta rien, il devait admettre que l’offre n’était pas équitable. Mais il ne pouvait pas partir sans une signature du présidant accordant une offre avantageuse sur le pétrole pour les Etats-Unis. A ce moment là, le premier ministre entra dans la pièce, il s’agissait encore de Farid Sabur, il n’avait jamais quitté le gouvernement et il n’était pas près de s’en aller. Il venait avertir le président Karzai qu’un nouvel attentat à la bombe avait eu lieu aux abords de la cité. Un gros incendie avait débuté, il a envoyé des renforts pour secourir les gens habitant dans cette zone. Le président serra la main de l’ambassadeur et l’accompagna vers la sortie. Mais Bolton lui assura qu’ils allaient se revoir assez vite pour finaliser cet accord.
Après un petit quart d’heure de détente avec sa femme Kinda et son fils Abu, le président était appelé par son premier ministre dans la salle de réunion en compagnie des autres ministres et conseillers. La réunion avait été retardée par l’entretien surprise de l’ambassadeur américain. Ceci avait causé la rage de plusieurs ministres qui trouvait l’attitude des américains non respectueuse. Ils se prennent pour les rois du monde et pensent qu’on va céder à leurs avances, s’exclamait un des ministres. Mais on s’éloignait du sujet de la réunion, la vague d’attentats devait stopper au plus vite, la stratégie était claire, céder un bout de terrain pour mieux engloutir l’adversaire, voilà le message du président. Les avis divergeaient, à force de donner du pouvoir aux opposants, la riposte risquait d’être impossible. Le premier ministre ne voyait qu’une seule solution, faire régner la terreur pour forcer les gens à parler. C’est à ce moment là que la conversation dégénéra. C’est scandaleux, c’est la seule solution, tout le monde avait une opinion différente.
Mais quand l’alarme retentit, ce fut la surprise, pendant plusieurs secondes, personne n’osait bouger. Mais il ne s’agissait pas d’une blague. Les gardes du corps arrivèrent pour escorter les ministres et le président mais une explosion de fumée aveugla tout le monde. Des coups de feu se firent entendre. Le garde du président l’emmena dans le couloir d’à côté vers la sortie arrière. Mais celui-ci voulait retrouver sa femme et son fils. Les balles fusaient, le bruit était affreusement stressant et paralysant. Alors qu’ils parlaient de terreur politique, la véritable terreur les avait frappé en plein cœur. Après plusieurs minutes infernales, le silence prit place. Les agresseurs étaient partis. Le président accourut dans la chambre où se situait sa femme et son fils … ils avaient disparu. La chambre était dévastée, il y avait eu lutte. La boucle d’oreille sur le sol eut l’effet d’une crise cardiaque, sa femme et son fils venaient de se faire enlever. Un cri retentit dans le hall du Palais Royal, un gardien était pendu en haut de l’escalier de marbre. Mais le plus terrifiant était le symbole sur son torse mis à nu. L’ange aux larmes de sang.
Revenir en haut Aller en bas
 
Les Larmes de l'Ange
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Nom d'une Plume ! :: La Plume Inventive :: Romans en cours-
Sauter vers: