Au crépuscule d'une vie
Se précipitent les choix
Au creux d'une décision
Se noient les envies
Tout n'est que départ
Transition bouleversante
Une fin bien trop loin
Un lumineux matin
Que l'on saisisse en nos paumes impatientes
Ces secondes de liberté éphémères
Venez belles opportunités,
Nous tirailler encore, pourvu que l'on se sente vivre !
Que je crie, je que hurle,
Que je me déchire à l'intérieur,
Pourvu que mon âme tranche
Dans la splendeur de son existence
Dans le sublime de son mouvement
Balançant...
L'instabilité nauséabonde
Sensation vacillante qui témoigne
Vivant, libre, demain je peux décider
Aujourd'hui je peux être, ou ne pas être,
Ou même ne pas me poser la question.
En l'Homme et les multitudes de sillons qu'il peut tracer,
Réside la plus belle incarnation d'éternité,
Au crépuscule.