Le vent,
ma muse,
où règne la vie.
Là nous submerge, mer,
Jusqu'aux nuages, notre temps,
le vent souffle, en nos âmes,
pour battre la lame,
Vague aux coeurs.
Le vent n'est jamais,
Que lui-même,
invisible,
Nous plie, à la liesse.
Les vagues, se cambrent.
Le Vent. Chef d'orchestre.
L'horizon enflammé,
nous serrés pour vivre,
sous la pluie et le gel,
et ces vagues qui battent..
Et toi ? princesse.
Qui pense encore ?
Ce monde refait mille fois,
et le vent qui s'en joue ....
Mille fois nous l'écume,
nous bat contre les vagues,
et rebat,
nous si menus,
qui enflammons notre verbe,
Du vent il nous reste,
ô silences,
le vent qui s'apaise,
toi ô ma muse,
souffle irisé,
orages et silences,
sirène de la mer,
muse des pêcheurs,
tu es là, toujours là,
comme le sein de la mer,
l'oreiller des sens,
Interdits,
tu bats,
ma muse.