Bonjour ! J'aimerais avoir votre avis sur le roman que j'écris, en espérant qu'il vous plaise. Pensez-vous que je pourrais le publier ?
Merci
Chapitre 1
Tout a commencé le 22 février. Le jour de l'enterrement de
mon arrière grand-mère Hélène. Nous nous entendions encore
mieux que mère et fille.
Après les obsèques, toute la famille et ses amis sont venu chez
sa fille. Donc mes grands parents paternels pour manger un
petit peu. Mais surtout pour trinquer à elle, elle était bonne
vivante. Elle avait toujours dit que le jour de son enterrement
elle voulait que ses proches se réunissent pour manger du
saucisson. Ce qu'on fît avec ma petite cousine Julie assez
facilement. On a dû prendre au moins deux kilos.
Les obsèques étant le matin, nous avons commencé à manger
vers 12H30. Quelques invités partirent à 18H, ma grand-mère
demandait qui voulaient rester le soir pour manger. Il y en
avait qui restaient et, et d'autres non car ils avaient de la route
à faire. Nous, c'est-à-dire ma mère, mon père et mon frère
sommes restés.
Il faisait nuit noir, nous étions tous à table dehors en train de
discuter. Je dois dire qu'il faisait très bon pour une soirée de
février. La fatigue me tomba dessus d'un coup sec, comme une
goutte de pluie. Puis viens aussi la tristesse de cette journée
affreuse. Alors, je me suis décidée d'aller à coter de la piscine
pour m'asseoir au calme, mais surtout pleurer, et assez cacher
pour que personne ne me voit. La lumière du perron du voisin
éclairait très bien la piscine, quand j'aperçue une ombre
d'homme. On dirait qu'elle me fixe. J'avais très peur, mais je
pris mon courage à deux mains et en criant pas trop fort pour
que les autres ne m'entendent pas
- Qui est là ? demandai-je hésitante.
Pas de réponse.
- Je sais que vous me regarder, je vois votre ombre.
A peine j'eu cligné des yeux, l'ombre avait déjà disparue.
J'avais dû rêver, c'était sûrement les branches. Quand
j’entendis derrière moi une voix douce mais rauque à la fois.
- Ne t’inquiète pas, elle est très bien là où elle est. Elle t'aimait
beaucoup !
En entendant cette voix, j'en eu la chaire de poule; mais en
sentant ce parfum envoûtant qui sentait je ne sais quoi, je
repris de suite mes esprits. Sa phrase à peine achevée, je me
retournais. Trop tard.
Ce n'était donc pas les branches, mais bien un homme. Il avait
déjà disparu; comme par enchantement. J'ai fouillée le jardin
de fond en comble avec l'impression qu'on m'espionnait,
comme tout au long de la journée d'ailleurs.
A la fin de la soirée, nous sommes rentrés chez nous. Tous
avaient pris leurs douches, venais mon tour. Je commençais à
enlever ma robe, quand j’aperçue une feuille plier en deux. Ça
devait être ma mère qui avait dû vider ses poches. Mais en
l’ouvrant, je découvris que ce n’était pas le cas. Une écriture
manuscrite, fine, à l’ancre noire formait des syllabes, des
mots, des phrases :
Ma chère Caroline,
Quand tu liras ceci, je serais déjà loin de toi, beaucoup trop
loin. Mais je veux que tu saches que depuis que tes parents
m’ont dit qu’ils attendaient encore un autre enfant, je t’ai tout
de suite aimée, et je t’aimerais toujours ; même après ma mort.
Pourrais-tu veiller que ma tombe soit toujours recouverte de
lys. Comme tu le sais, ce sont mes fleurs préférées.
Hélène
Quand je lu cette lettre, mon cœur s’est arrêter de battre ;
j’étais effondrer.
Je finissais de me déshabiller et fila de suite à la douche où là,
j’ai pleuré tout ce que je pu.
Quand j’eu finis ma douche, je pris mes affaires, mais surtout
cette feuille jaunie par le temps. Posa les affaires sur mon
bureau et la lettre sous mon oreiller pour que personne ne la
trouve.
- Bonne nuit, criais-je à tout le monde.
- Bonne nuit à toi aussi, me répondirent mes parents.
Toute la nuit, j’ai écoutée la radio, puis de la musique. Et je
repensais à cette lettre de mon arrière grand-mère et de cet
homme qui m'avait parlé et qui était rentré par effraction sur la
propriété de mes grands-parents.
Cette nuit, j'avais encore l'impression d’être épiée. Je
soupçonnais que ce soit le même homme du soir. Mais
comment pouvait-il savoir où j'habitais ? M'avait-il suivit ? Et
comment était-il entrer chez mes grands-parents ? Et apparu
aussi vite près de moi ? Ces questions restèrent en suspend.
Quand le réveil sonna, je me suis levée de suite. Ma mère était
déjà dans la cuisine en train de prendre son petit déjeuner.
- Bonjour maman, en la serrant fortement.
- Bonjour, bien dormi ?
- Ouais et toi ?
- Oui.
Evidemment, je lui menti. Je n'allais pas lui dire qu'un homme
inconnu m'observait et m'avait parlé. Et encore moins que
j'avais une lettre de mon arrière grand-mère.
Mon frère entra dans la cuisine, et pris des céréales comme
moi. Quand je les eux finis en moins de dix minutes, j'attendis
qu'ils aillent dans la salle de bain pour leur prendre un petit
peu d'argent. Je me préparais aussi comme eux. On partait de
la maison pour aller au lycée, ma mère au travail et mon frère
à son école supérieure.
- Je n'ai pas envie d'y aller.
- C'est la vie, moi non plus je n'ai pas envie d'y aller, me
disait-elle.
Nous avons pris le bus et quand arriva mon arrêt, je suis
descendue et je marchais en direction du lycée. Une fois le bus
hors de vue, je me dirigeais en r&alité en direction du
fleuriste.
- Salut Pablo, sa va ?!
- Salut ma Caroline, oui et toi ?
- Ben ouais. Sa peu allé.
- Qu'est-ce qui t'amène ?
- J'ai cinquante euros et je veux acheter le plus de lys possible.
- Tu peux en avoir quinze, mais comme je t'aime je te fais un
prix: vingt cinq lys pour cinquante euros.
- Vendu !
- Et pourquoi autant ?
- Tu sais que mon arrière grand-mère est morte et les lys
étaient ses fleurs préférées.
- Je vois. Voilà tes lys.
- Merci Pablo, à plus !
- Bye.
J’étais donc en chemin vers le cimetière. C'était dur d'y entre,
même si j'adore passer du temps dedans. Je suis vraiment
bizarre.
Mais je me suis dit qu'il le fallait. Je déposais les lys sur sa
tombe.
- Tiens mémé, j'ai respecté ton choix. Ta lettre m'a
bouleversée ... comme ta mort.
Je me suis assise au pied de sa tombe. Je regardais dans le
vide. Puis je vis l’énorme saule pleureur de l'autre coter du lac,
je le regardais de haut en bas quand j'aperçue un homme
blanc, vêtu tout de noir. En une fraction de seconde, il avait
disparu. Encore. Je me suis relevée pour regarder autour de
moi. Je veux savoir qui me regarde. Personne. Je deviens
surement paranoïaque. Je méditais, quand se mais se posèrent
sur mes bras. Elles étaient glacées. Quand je réentendis cette
voix, vraiment plus familière au fur et à mesure que je
l'entendais.
- Ne t’inquiète pas, elle est très bien là où elle est. Elle t'aimait
beaucoup !
Mon sang se glaça, ses mains restèrent sur mes bras. Quand je
voulue me retourner, il avait disparu.