Nom d'une Plume !
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Nom d'une Plume !

Le forum où vos mots n'attendent qu'à être lus...
 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment :
Google Pixel 7 5G – Smartphone 6,3″ OLED ...
Voir le deal
316 €

 

 romannnnnnnn

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Une-fille-qui-aime-ecrire
Plume débutante
Plume débutante



Féminin
Nombre de messages : 12
Age : 23
Localisation : Et ben içi...
Date d'inscription : 06/11/2012

romannnnnnnn Empty
MessageSujet: romannnnnnnn   romannnnnnnn EmptySam 15 Déc - 0:34

Bonjour! J'ai commencé beaucoup, mais vraiment beauuuuuuucoup d'histoire, mais je n'en ai jamais achevée aucune! Je suis sur celle-ci en ce moment. donnez-moi votre avis! (si vous le faites pas, vous êtes que des méchants!)





Deux lumières se mirent à briller au loin. Elles se rapprochaient, et il constata que c’était les phares d’un camion. Il avait de la chance, et il le savait. Personne ne passait sur

cette route de campagne à une heure aussi tardive. Il pleuvait. Le garçon se mit au milieu de la route. Il ne réfléchissait pas, il était trempé, couvert de boue et d’égratignures, et

n’avait qu’une envie : trouver un lit bien chaud le plus rapidement possible.

Heureusement pour lui, le chauffeur était bien réveillé et en alerte, car il avait failli renverser un sanglier qui traversait la route quelques kilomètres auparavant. C’était vraiment

en pleine campagne.

Quand il vit ce garçon déguenillé en plein milieu de la route, il n’en crut pas ses yeux. Mais il pensa quand même à s’arrêter avant de le percuter.

Il descendit de son camion et appela le garçon :

-Hé ! Mon gars ! qu’est-ce que tu fous ici ?

C’était un homme très grand et aux larges épaules carrées, à la peau mate et aux bras musculeux. Il avait les cheveux mi-longs retenus par un bandana, un débardeur et un

jean large, malgré la pluie.

Le garçon ne répondit pas, mais s’avança tout de même vers le camionneur.

-Comment as-tu fait pour te retrouver dans un état pareil ? lui demanda celui-ci une fois à l’abri dans le camion.

Le garçon le regardait sans rien dire, mais ses yeux exprimaient une haine profonde.

Heureusement le camionneur ne le remarqua pas, sinon, il l’aurait redéposé sur le bord de la route tellement son regard était malveillant.

-Hé bien, tu as avalé ta langue ? dit l’homme en éclatant de rire.

Un autre coup de chance, nota le garçon, il était tombé sur un abruti.

Il ne répondit toujours pas.

-Écoute, petit, si tu veux la paix, faudra que tu commences par me répondre, grommela l’homme, rembrunit par ce silence.

-Je ne parle qu’aux personnes d’intelligence égale à la mienne, répliqua le garçon d’une voix glaciale.

Le camionneur prit quelques secondes pour comprendre qu’il s’était fait insulter.

Il ralentit et se gara sur le bord de la route, puis se retourna vers le garçon.


-Écoute, petit con, je me suis arrêté et je t’ai pris dans mon camion, alors que je ne sais même pas si t’es un fugueur ou d’où tu viens, je ne sais même pas où tu vas, et j’ai pas

fait ça pour me faire insulter, alors soit tu réponds à mes questions et tu te calme, soit je te fous dehors !

Le garçon lui lança un regard où un tel concentré de fureur régnait, que le chauffeur commença à se sentir mal à l’aise dans son propre camion.

-Hé bien, fini par répondre le garçon, commencez déjà à me poser des questions correctes, et peut être que je vous répondrai !

L’homme devint tout rouge, et il allait se mettre à hurler quand l’eau qui perlait des cheveux du garçon finit nettoyer entièrement son visage, et là, il resta muet de stupeur.

Le front du garçon se plissa d’inquiétude à l’idée d’avoir été reconnu.

-Mais… Je t’ai déjà vu… Que… Tu es le fils de… bafouilla l’homme.

Le garçon ouvrit la portière et s’enfuie vers une forêt toute proche, la pluie battante lui cinglant le visage.

Il entendit une portière claquer derrière lui, et se retourna tout en courant. Mauvaise idée. Il trébucha sur une racine et s’étala de tout son long. Il avait eu le temps de voir

l’énorme masse de l’homme foncer sur lui. Il sentit des bras fermes se refermer sur sa taille et le soulever dans les airs.

-Lâchez-moi ! s’énerva le garçon en battant l’air des pieds.

Mais l’homme était fort, et il n’arriva pas à se défaire de l’étau de ses bras.

L’homme revint vers le camion, le garçon se débattant dans ses bras.

Il le lâcha finalement, sans ménagement, sur le siège passager et retourna à sa place, derrière le volant.

Il démarra, et au bout d’un moment, il dit au garçon sans se lâcher la route des yeux :

-Tu sais que tu vaux une petite fortune toi ?

Le garçon avait cessé de se débattre, et des larmes de rage et d’impuissance lui montèrent aux yeux.

-Oh oui ! avec l’argent que ton père à promis de donner à celui qui retrouverait son fils chéri, je pourrais prendre ma retraite.

Le garçon était au courant. Il avait traversé bien assez de villes où il y avait sa photo placardée sur les murs et dans les journaux, comme celle d’un dangereux criminel. Oh oui,

son père était riche. Extrêmement riche et puissant.

Son père, c’était John Hadley, milliardaire après avoir hérité d’un oncle richissime, propriétaire de plusieurs chaînes d’usines. Et lui, Aaron Hadley, était son seul héritier. Mais il

ne voulait pas devenir comme lui. Non. Il ne voulait pas être prisonnier par sa propre fortune, par sa propre vie. Il voulait être libre. Son père n’avait qu’à se remarier et refaire

un enfant. Mais jamais, il se l’était juré, il ne prendrait sa place. Plutôt mourir.

Il jeta un regard de haine pure au camionneur. C’était son geôlier. Et ce vieux tas de ferraille sa prison.

Cette fois, l’homme capta le regard, et il n’en crut pas ses yeux. Des flammes brûlaient dans le regard de ce garçon. Ce n’étais pas une métaphore. Mais il cligna des yeux et

cette vision disparut, et il reporta cela à la fatigue d’avoir trop roulé. Et d’avoir couru après le sale môme.

Il regarda un peu plus attentivement le garçon. Il pouvait se le permettre, roulant sur une route de campagne, mais en assez bon état, qui continuait tout droit à perte de vue.

Il n’avait jamais vu un gosse comme ça. Il avait les trait fins, les yeux clairs, les cheveux probablement châtains, même si c’était difficile d’en juger, vu la couche de boue qui

commençait à sécher sur ses cheveux.

Il portait ce qui ressembler à un uniforme, mais cela pouvait bien être tout autre chose, tellement ses habits étaient déchirés.

Jusque-là, il ressemblait à un adolescent assez commun. Mais il avait une expression hautaine sur le visage et ses yeux étaient froids et vides.

Par instinct, ce garçon lui faisait un peu peur. Mais il n’était pas très intelligent, il ne chercha pas plus loin comment un enfant d’une quatorzaine d’années tout au plus pouvait le

rendre aussi mal à l’aise.


Quelques heures plus tard, le garçon ne s’était pas encore endormi, alors qu’il avait passé une nuit blanche. Il était six heure du matin quand ils arrivèrent à dans une petite ville.

Aaron somnolait, et c’est seulement quand la porte du chauffeur claqua qu’il se rendit compte qu’ils s’étaient arrêté. Il se redressa pour pouvoir regarder à travers le par brise. Il

vit tout d’abord le camionneur entrer dans ce qu’il lui rappela la devanture d’une boutique de vêtements qu’il fréquentait quand il était avec ses amis, en sortant du collège.

Puis, il se frotta les yeux, et regarda l’inscription marquée sue ce qu’il croyait être un magasin. Mais il lut quelque chose qui l’abattu. Gendarmerie. Il se prit le visage entre les

mains. Quand il releva la tête, il aperçut que la portière n’était pas verrouillée. Il se frappa le front du plat de sa main. « Je suis un crétin ! » pensa-t-il .

Il ouvrit la portière et sortit sans faire de bruit. Il s’éloigna à pas de loup, puis, se sachant hors de vue, il se mit à courir de toutes ses forces. Il parcourut une bonne distance,

l’adrénaline l’anesthésiant et le portant malgré sa fatigue. À un moment, il crut voler. Puis, violemment, il s’arrêta. Il essaya de se remettre à courir et c’est juste à ce moment-là

qu’il se rendit compte que quelque chose l’avait retenu. Mais tout cela se passa en moins d’une seconde. Et, quand cette seconde fut écoulée, l’homme qui l’avait attrapé par le

col le retourna pour lui faire face.

Aaron regarda l’homme, hébété de fatigue, et ne le reconnut pas. Il n’avait ni uniforme de police ni bandana dans les cheveux. Le garçon se laissa tomber dans ses bras. Tout ce

qui se passa après fut très flou pour lui. Il eut la sensation d’être transporté. Mais il ne crut à aucun moment voir un autre visage que celui de l’homme qui avait arrêté sa course.


Il se réveilla. Il le savait car il entendait le bruit d’une télé pas très loin de lui, sans doute dans une pièce voisine. Il ouvrit les yeux, ce qui lui parut déjà surhumain. Il attendit

quelques minutes avant de se lever, le temps que son cerveau réveille ses muscles endoloris.

Il baissa le regard et vit qu’il était en caleçon. Il se sentit rougir de honte à la pensée que c’était sans doute l’inconnu qui l’avait déshabillé. Un jean et une chemise étaient posés

sur une chaise près de lui, ses baskets par terre à côté. Il s’habilla et but à la carafe d’eau qui était posée sur une commode près de son lit. Il regarda à travers la fenêtre de la

chambre. Il devait être environ midi.

Il sortit de la pièce et s’avança dans ce qu’il découvrit être un appartement assez spacieux. Il s’avança tout d’abord vers l’endroit d’où venait le bruit de la télé, puis, avec un peu

d’hésitation, décida plutôt de sortir discrètement, de peur que l’homme le dénonce à la police. Il ressentait un peu de culpabilité envers cet homme qui avait emmené dans son

appartement un adolescent qu’il ne connaissait pas, sale, habillé de haillon, qui était juste tombé dans ses bras quand il l’avait arrêté car il pensait avoir affaire à un voleur de sac

ou à un fuyard (il n’avait pas tout à fait tort sur ce sujet).

Il posait la main sur la poignée de la porte d’entrée quand une voix se fit entendre :

-C’est fermé.

Aaron sursauta.
Revenir en haut Aller en bas
Arely Ucia
Plume débutante
Plume débutante



Féminin
Nombre de messages : 3
Age : 37
Localisation : Québec
Date d'inscription : 03/01/2014

romannnnnnnn Empty
MessageSujet: Re: romannnnnnnn   romannnnnnnn EmptySam 4 Jan - 4:33

Intriguant. J'ai hâte de lire la suite, si possible. Et de savoir le titre de ce début de merveilles^^
Revenir en haut Aller en bas
Matt-V
Plume débutante
Plume débutante
Matt-V


Masculin
Nombre de messages : 11
Age : 28
Localisation : Beaucaire
Humeur : Doux, chaleureux, rêveur
Date d'inscription : 15/03/2015

romannnnnnnn Empty
MessageSujet: Re: romannnnnnnn   romannnnnnnn EmptyLun 16 Mar - 4:20

On attend la suite, mais j'aime beaucoup ^^ Y'a-t-il un titre?
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





romannnnnnnn Empty
MessageSujet: Re: romannnnnnnn   romannnnnnnn Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
romannnnnnnn
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Nom d'une Plume ! :: La Plume Inventive :: Romans en cours-
Sauter vers: