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 [Tokio Hotel] I wanted Eternity

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Iréelle
Reine des Plumes
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Iréelle


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[Tokio Hotel] I wanted Eternity Empty
MessageSujet: [Tokio Hotel] I wanted Eternity   [Tokio Hotel] I wanted Eternity EmptyMar 3 Juin - 20:11

.::. Validée par : Le Chapelier Toqué et Nevermore I love you
.::. Corrigée (si tu l'as fait corriger) : Nevermore sur THS
.::. Thème (s’il s’agit d’une fiction) : Tokio Hotel à la base mais il est tout à fait possible de l'inscrire ds un autre contexte.
.::.Titre : I wanted Eternity
.::.Personnages principaux : Elle et Lui, à vous d'imaginer... et spécialement pour toi Jeff : toi et l'"élue"...

Fond musical proposé :

4:am Forever, Lostprophets
http://fr.youtube.com/watch?v=Q8QSPmXiHF0
Unintented, Muse
http://fr.youtube.com/watch?v=92wD8dQ_B54




Like a Star @ heaven I wanted Eternity Like a Star @ heaven


« Je… »

Vivement, je détourne la tête, pose mes mains sur ton torse et te bascules sur le côté.

Ne parles pas, je t’en pris. Ne dit rien.

Tu passes tes mains derrière ma nuque et m’attirant doucement vers ton visage, tu m’embrasses. Tes lèvres rosées sont froides et je frisonne lorsqu’elles rencontrent les miennes, rouges, charnues, avides d’amour et de baisers. Nos souffles se mêlent, nos esprits se mélangent, j’essaie de fermer le mien.

N’essaie pas de scruter mes pensées.

Brusquement je mets fin à notre étreinte et te pousse un peu plus, tu tombes sur le dos. Abandonnant toute résistance, tu écartes les bras en croix : comme une offrande charnelle et spirituelle. J’ai maintenant tout pouvoir. Tu souris, de ce sourire habituel, si doux, si espiègle. Une invitation à continuer encore plus. Un défi d’aller encore plus loin.

Ne me souris pas. Ne me souris plus.

« Je… »

Posant un doigt sur tes lèvres, je te fais signe de ne rien dire. Pas maintenant. Je ne résisterais pas. Alors fougueusement tu te redresses et me plaquant contre toi, tu soumets ma bouche à tes envies. J’entrouvre timidement les lèvres, brisant la mince barrière qui séparait nos deux langues. Et passionnément elles se rencontrent à nouveau, s’enroulent, se déroulent, milles caresses viennent chatouiller mon être. Ce contact est électrisant, j’en veux encore, toujours, plus.

Arrêtes. Continues. Je ne sais plus.

Nos doigts s’emmêlent, et la couleur pâle de ton corps forme un étrange contraste avec le halo lumineux qui éclaire le mien. Ta peau est douce, parfumée. Je reconnaîtrais ton odeur parmi milles et plus encore. J’inspire lentement et les effluves sucrés de ton être emplissent mes poumons. J’enfouis mon visage dans tes longs cheveux qui retombent gracieusement sur tes épaules. Un parfum singulier, mélange de laque, de poudre, de khôl et d’un je-ne-sais-quoi qui t’est unique, m’enveloppe toute entière, et cet oxygène me fait chavirer dans un autre monde. Un monde où tout est plus beau. Où tout est réalisable.

Dit moi…Peut-on vivre sans oxygène ?

Je me redresses et pose un doigt sur ta poitrine. Tes mains descendent aux creux de mes reins tendrement. Je pose un doigt sur ton torse et me met à tracer quelque chose d’invisible où arabesques de toutes sortent côtoient courbes, lignes et autres formes mystérieuses. Tu me relèves le menton d’une main et tes prunelles sombres m’assaillent de milles questions. En guise de réponse, je souris et détourne le regard.

Tu ne dois pas savoir. Pas maintenant. Tes interrogations trouveront bientôt réponses…bien trop tôt.

Je ne résiste pas à la tentation de replonger mes yeux dans les tiens. Le chocolat velouté de tes iris est parsemé d’étoiles scintillantes, pétillantes, envoûtantes…

Soudain, tu me repousses, me fait basculer. Te voilà au dessus de moi. J’émet une faible résistance pour la forme et m’abandonne à tes baisers. Tu descends, posant tes lèvres dans mon cou, sur mes seins, sur mon ventre…Et soudain tu remontes. Je sais…J’acquiesce.
Nos bassins ondulent dangereusement. Nos hanchent se soudent progressivement.

Si tu savais combien j’aimerais que les minutes suspendent leur course effrénée. Que les secondes se figent pour toujours…Que la clepsydre de l’univers cesse de faire couler la pluie du temps.

Si tu pouvais deviner ne serait ce qu’une parcelle de l’amour qui m’habite. Tu seras toujours celui qui fait danser mon âme avec les étoiles, celui qui fait voler mon esprit au travers les nuages. Tu seras. Toujours.

Je tente de rester sur Terre, de rester consciente tandis que nos bassins s’entrechoquent et que mon esprit s’évapore dans un soupir de plaisir. Nos jambes s’emmêlent, mes mains se glissent et se nouent dans ton dos. Des perles de sueur brillent aux creux de tes joues, tes cheveux sont plaqués sur tes tempes : vision angélique… Ton regard s’accroche au mien. Je suis dans un autre espace temps.

Tu es mon échappatoire, mon rêve, ma passion, ma réalité. Pourrais je continuer sans Toi ?

Un instant le silence s’installe. Nos corps tendus perlent de désir. Des étoiles humides vibrent doucement sur ta peau. Je sens mon cœur battre comme jamais. Le plaisir est arrivé à son paroxysme et dans un soupir de contentement tu enfouis ta tête dans mon cou.

« Je… »

Glissant ma paume tremblante sous ton menton, je relève ton visage au niveau du mien et t’embrasse délicatement. Tu me rends mon baiser, accentuant la pression puis légèrement te détaches de moi. Tu t’écartes : « Tu es belle. » Je rougis et tu rigoles doucement.

Non je ne suis pas belle non, si tu savais.

Tu me prends dans tes bras puis me couches doucement à tes côtés. Ma tête repose sur ton épaule et ton bras entoure les miennes comme un abris contre le reste du monde. J’aurais voulu que le temps arrête sa course folle. Que les secondes prennent un instant pour nous regarder, moi, mon amour et mon désespoir. J’aurais voulu que la clepsydre infernale emprisonne à tout jamais ses grains d’éternité, que la lune étende son règne quelques heures de plus.

« Je t’aime. »

Je reste interdite un instant. Tu l’as dit. Un instant d’inattention, tu l’a dit, tu as prononcés ces deux mots sacrés et je ne sais quoi faire. J’ai le cœur au bord des lèvres et un flot d’amour acide qui me brûle la gorge. Je souris.

Je ne veux pas te répondre. Je ne peux pas te répondre.

J’aimerais pouvoir lire dans tes pensées à cet instant même si je devine la réponse que tu attends, que tu espères. Je me contente de me blottir un peu plus dans tes bras.

Je ne sais combien de temps nous sommes restés comme cela, nos deux corps enlacés, nos doigts entremêlés comme un seul être. Je me redresse sans bruit : tu dors.

Ne te réveille pas…Pas tout de suite.

Tu as l’air heureux, les paupières closes, un sourire accroché aux lèvres, perdus dans les rêves que promène ton sommeil. Et j’ai du mal à m’avouer que ce sourire, c’est moi qui serais responsable de sa disparition. J’ai mal tu sais, j’ai mal rien que d’y penser. Mon cœur se serre au fur et à mesure que le temps s’écoule. Te regarder me brûle les yeux, te toucher enflamme ma peau et bientôt des larmes dévalent sur mes joues comme un incendie de douleur. J’ai pris ma décision. Je ne peux plus faire marche arrière. C’est pour ton bien… même si j’ai du mal à l’accepter. Je ne suis qu’un frein à ta carrière, un poids qui t’empêche d’avancer. J’entends déjà tes protestations au fond de moi mais je ne le sais que trop bien. Tu as besoin de liberté. Ils ont besoin que tu aies cette liberté. Je sais que tu t’en fous. Tu penses qu’ils te laisseront faire ce que tu veux, dire ce que tu veux, aimer qui tu veux. Mais tu te trompes. Lourdement. Ils m’ont posés un ultimatum muet. Ou je m’éclipse de ton existence ou je serais responsable de votre chute. De ta chute. Et je tiens trop à toi. Je sais ce que représente la Musique pour Toi. Je sais quelle place elle tient dans ta vie. Et perdre ce que tu as à présent, voir s’écrouler tout ce que tu t’es efforcé à bâtir, je sais que tu ne le supporteras pas. Et te voir souffrir, être la responsable de ta douleur, je ne pourrais jamais l’accepter. Je tiens à toi plus que tout au monde, plus que tu ne le sauras jamais. Alors je pris pour que tu me pardonnes du moins un peu. Mes pensées tourbillonnent, viennent cogner au creux de ma tête, j’ai si mal…J’aimerais rester dans tes bras, sentir encore ta peau réchauffer la mienne, tes lèvres, tes cheveux, tes yeux…Je n’en ai pas le droit. Ce privilège sacré m’est interdit. Ils me l’ont interdit.

Je me suis rhabillée, effaçant toutes traces de mon passage dans ton existence, toutes preuves que notre amour ait été un tant soit peu réel.

Je pose un doigt sur tes paupières, en dessine les contours puis descend sur ton cou, ton torse, tes jambes. Et pour la dernière fois pose mes lèvres contre les tiennes. Mes pleurs redoublent et je m’oblige à rompre le contact, une larme a coulé sur ta joue. Tu es beau. Trop beau pour être vrai. Et moi je vais tenter d’oublier notre histoire, je vais essayer de me dire que tout ça fut irréel.

Quelques instants éphémères plus tard, je erre dans la pénombre des rues. J’inspire l’air froid qui me brûle les poumons : j’étouffe. Il s’insinue en moi comme des milliers de petites lames incandescentes qui me transperceraient de toutes part. Quelle heure ? Je ne sais pas. Quelle ville ? Je ne sais plus. La douleur me lacère le cœur et je lutte pour ne pas m’effondrer sous les cris de désespoir que hurle mon âme. Ecorchée vive, je me traîne lamentablement dans les ruelles où me montrent du doigt, ironiques, des fantômes de souvenirs et où me giflent les rires amers des regrets qui dansent dans tout mon être.
J’ose espérer que tu ne m’oublieras pas. Du moins pas totalement.

J’ai laissé une lettre sur l’oreiller encore parfumé de notre idylle et sur le papier blanc, en lettres capitales :

« Moi aussi.

Je t’aime. »


Dernière édition par Iréelle le Mar 3 Juin - 21:09, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Tokio Hotel] I wanted Eternity   [Tokio Hotel] I wanted Eternity EmptyMar 3 Juin - 21:00

Je trouve ton texte tout à fait sublime, à part une faute d'orthographe qui m'a valu un grand fou rire "qui me brûle la george" (il me semble que tu as voulu écrire gorge) lol! , enfin sinon tout va bien, et j'espère être à la hauteur moi aussi dans mes débuts de romancière Smile !!!!
Jtd la grande romancière, la future célèbrité !!!!! afro
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MessageSujet: Re: [Tokio Hotel] I wanted Eternity   [Tokio Hotel] I wanted Eternity EmptyMer 4 Juin - 0:56

Super écrit, je ne l'ai pas validé pour rien Smile.

Muse powaaaaaaaaaaa xD

Citation :

et spécialement pour toi Jeff : toi et l'"élue"...

Toi et moi quoi :p, c'est cool, avec ton défi en plus, ça m'en fera deux des écrits du genre ^^
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MessageSujet: Re: [Tokio Hotel] I wanted Eternity   [Tokio Hotel] I wanted Eternity EmptyMer 4 Juin - 0:59

Ah je suis l'élue ! tongue
Flattée.
Et oui : seux écrits. Je ne peux réfréner mes désirs et pensées, je les couche donc sur le papier. Sad
en plus une rime, powaaa ! XD
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MessageSujet: Re: [Tokio Hotel] I wanted Eternity   [Tokio Hotel] I wanted Eternity EmptyVen 18 Juil - 21:34

Ah ... J'lavais pas validée pour rien cet OS ! =)
Avec du Lostprophets en fond ...
Mon dieu mais quel bonheur. Quel bonheur !!
C'est tellement agréable à lire ...
Enfin, j'te refais pas le super blabla hein !
Valider deux fois de suite ça devrais suffir xD
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MessageSujet: Re: [Tokio Hotel] I wanted Eternity   [Tokio Hotel] I wanted Eternity EmptyJeu 16 Oct - 12:47

J'adore l'histoire!!!!!!!!!
Je dois dire que même si je n'écoute pas ce groupe, j'ai adoré lire cette histoire qui m'a beaucoup plus, déjà parce qu'elle se lit facilement, je l'ai bu comme du petit lait!!
Ensuite car tu as une manière bien à toi d'écrire, je trouve ça mieux quand les personnes qui écrivent ont leur propre style (je ne dis pas que ce que font les autres est nul! Mais ça donne un petit plus!)
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MessageSujet: Re: [Tokio Hotel] I wanted Eternity   [Tokio Hotel] I wanted Eternity EmptyDim 12 Avr - 9:03

Trop beau, comme d'habitude!
J'adore Smile
<3
(pas franchement besoin de préciser pourquoi, ça tombe sous le sens)
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MessageSujet: Re: [Tokio Hotel] I wanted Eternity   [Tokio Hotel] I wanted Eternity Empty

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