Nom d'une Plume !
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 Last melody

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lastmelody
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MessageSujet: Last melody   Last melody EmptyVen 24 Aoû - 4:31

Le soleil disparaissait lentement tandis que mon corps se refroidissait. Je fermai les yeux et me repassa en boucle ces dernières vingt-quatre heures. Je dus me mordiller violemment les lèvres pour ne pas éclater en sanglots : la douleur était si forte que j’avais l’impression que mon cœur se déchirait.
La chute de mon suicide fut brutale même si je ne ressentis pas la violence du choc. J’ai voulu mourir et désormais la mort était là, je pouvais presque fleurer la noirceur de son obscurité.
Au fond de moi, je savais que Dieu me puniraient pour ce sacrilège et que le Diable se réjouirait de ma perte, ma faiblesse.
Quelque chose se brisa en moi et mes sens s’éteignirent…

« La vie est une épreuve avant le paradis » Priscillia Kaci.



Dernière édition par lastmelody le Sam 23 Mar - 21:06, édité 2 fois
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lastmelody
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MessageSujet: Re: Last melody   Last melody EmptyVen 24 Aoû - 4:40

Première rencontre :
Une fin n’est qu’un autre commencement…

« Enzo, elle est la seule qui me maintient en vie, mon âme se fracasse loin de sa sœur, les battements de mon cœur se font rare. Chaque jour, je meurs un peu plus. Je veux tellement me tuer que si ma vie m’appartenait, je ne serais déjà plus de ce monde. Sans elle, je veux mourir. Je ne veux qu’elle… »

Une douce ballade. Voilà ce que j’entendis en premier. Mes yeux s’ouvrirent et tombèrent sur une jeune fille angoissée : mon reflet. Un immense miroir était suspendu au plafond juste au-dessus d’un gigantesque lit. Mes yeux noirs portaient encore des traces de pleurs. J’avais une mine affreuse et surtout très pâle.
Mon pull en cachemire blanc brillait presque dans cette obscurité. Je devais aller...mon cerveau se bloqua. Je n'arrivais plus à me rappeler de ce que j'avais fait la veille, ni avant-hier d'ailleurs.
La panique commença à me gagner : je ne me trouvais pas chez moi. Je tentai vainement de me souvenir de ce qui s’était passé mais j’en fus incapable. Une horrible migraine me saisit et me fit grimacer, la douleur était trop insupportable. Je préférai attendre en me disant que mon cerveau avait sûrement subi un choc et que les souvenirs de ces dernières quarante-huit heures me reviendront bientôt.
Mon cœur battait si fort que je crus qu’il allait exploser. Malgré mon absence de souvenirs, quelque chose au fond de moi m’inquiétait. J’avais l’impression qu’un évènement affreux avait eue lieu et mon ressentiment augmentait au fur et à mesure que les minutes passaient.
L’ambiance de la pièce ne fit qu’accroître ma peur. La chambre n’était pas très éclairée malgré la multitude de lampes. Le noir était la seul couleur présente dans la pièce, elle n’était pas très décorée et ne possédait qu’un mobilier fonctionnel qui était néanmoins très luxueux.
Je me redressai et m’assis alors que la ballade qui m’avait réveillé s’accélérait. Une voix masculine chantait : « My last melody… ». Je me laissai bercer par la douceur de chanson tout en essayant de me calmer. J’y arrivai presque lorsque j’entendis une autre voix masculine m’apostropher avec une hostilité qui me fit sursauter :
- Décampe de mon lit, ma chambre n’est pas un refuge pour roturières !
Il se trouvait à ma droite et boutonnait sa chemise noire. Son visage aux traits délicats m’hypnotisa et ses yeux me scrutèrent sans aucune pitié. Il m’ordonna de nouveau de quitter son lit mais j’étais paralysée et ne pouvais plus bouger. Une moue de mécontentement se dessina sur ses fines lèvres avant qu’il ne soupire d’agacement. Nous faisions la même taille mais il semblait être plus âgé que moi. A première vue, je lui aurais donnée presque la vingtaine. La fermeté de sa voix lorsqu’il me traita de stupide arriviste me fit frissonner et quand je croisai son regard, ce fut comme s’il lisait en moi.
Mon corps agit instinctivement et quitta le lit avec des mouvements gauche et vifs. Mes cheveux bruns qui étaient jusque-là attachés en un chignon tombèrent en cascade sur mes épaules. Une crainte me saisit alors que mon cœur battait à une allure tellement rapide que ça me faisait mal.
- Qui es-tu ? murmurai-je d’une voix à peine audible.
Il me tourna le dos, pensif. Je crus, le temps d’une seconde, qu’il allait m’expliquer ce que je faisais dans sa chambre.
- Je ne t’ai jamais autorisé à me tutoyer ! De plus, c’est moi qui pose les questions, pourquoi étais-tu dans mon lit lorsque je suis rentré ?
J’en restai bouche bée. Je n’avais jamais vu un être aussi désagréable et méprisant. Habituellement, un beau jeune homme me laissait dans une grande admiration alors que là, sa beauté me terrifiait.
- Je ne sais pas ce que je fais dans ta chambre ! Je ne devrais pas être ici, je devrais être…, je ne me rappelle plus de ce qui m’est arrivé mais je ne devrais pas être ici. Qui es-tu ?
Je reculai prudemment vers la plus grande porte tout en surveillant l’inconnu. La situation ne me plaisait pas du tout, elle commençait même à m’effrayer. Apparaître ainsi dans la chambre d’un inconnu, être traité avec une telle vulgarité et ne rien savoir sur ma présence ici me faisaient peur.
Je saisis la poignée et tentai de l’ouvrir. Je la tirai de toutes mes forces mais celle-ci était verrouillée. Mon cœur battait la chamade alors que l’adrénaline envahissait mon sang. La situation m’échappait.
Je me tournai alors vers lui, il leva ses yeux gris métalliques vers moi. Son regard dispersa mes pensées et m’empêcha de réfléchir correctement. Ses yeux étaient bizarres, je me demandai de qui pouvait-il bien tenir une pareille couleur. Un étrange pensée traversa mon esprit et me dit que la particularité de ce gris lui venait de son grand-père.
Je détournai mon regard de lui. J’étais sûre et certaine de ne pas le connaître, ce jeune homme faisait partie de ceux qu’on ne pouvait oublier. Si je l’avais croisé, je n’en souviendrais. Mais alors comment se faisait-il que je savais toutes ces choses sur lui ?
Le temps à l’extérieur était orageux avec des rafales de vents qui sifflaient bruyamment. J’entendais les vagues se briser sur ce que je crus être la coque d’un bateau.
- Ouvre cette porte ! Je veux m’en aller !
Pour toute réponse, il revint vers son lit en m’ignorant. Il prit un cardigan gris et l’enfila par-dessus la chemise blanche qu’il portait déjà tout en me surveillant. Il me fixa quelques secondes puis ordonna en prenant un téléphone posé sur la commode près de la seule fenêtre de la pièce :
- Ricky, dis à Enzo que je dois lui parler !
- À tes ordres, répondit une voix masculine.
Je baissai les yeux vers le portable qui se trouvait à mes côtés. Il me fallut quelques secondes pour refermer ma bouche qui était restée béate et la rouvrir pour crier :
- Ton téléphone parle ?
- Je ne suis pas un portable, grogna l’appareil dont le timbre de voix avait changé, je suis une intelligence artificielle.
Je n’en revenais pas. Ce mobile n’avait pas une voix mécanique comme les habituels appareils qui ont la faculté de communiquer. Il avait comme une personnalité, une voix humaine semblable la mienne. Si je ne le voyais pas faire, j’aurais tout de suite cru, dit et affirmé en jurant sur n’importe quoi que mon deuxième interlocuteur était aussi humain que moi, même plus humain que le jeune homme qui ressemblerait plus à un mur de glace vivant.
- Ricky, ne parles pas à n’importe qui, exigea son propriétaire.
Ricky était le prénom de son appareil. Je sus aussitôt que le jeune homme ne se séparait jamais de lui et qu’il le gardait toujours sur lui. Il lui avait été offert par ses cousins et ses plus proches amis pour son dixième anniversaire. Je détournai de nouveau mon regard de lui. Il me suffisait de le regarder en pensant à quelque chose pour avoir les réponses à mes questions. Je n’aimais pas ça. J’avais l’impression de me plonger dans un univers obscur et je n’étais pas sûre de pouvoir nager dans ces eaux sombres.
- Je ne le répéterais pas la paysanne, je ne t’ai jamais autorisé à me tutoyer ! Adresse-toi à moi avec le respect que tu me dois si tu veux rester en vie !
- Donne-moi les clés ! Je veux m’en aller, braillai-je agacée par autant d’hostilité.
Je n’avais jamais supportées les personnes aux mauvais caractères mais il semblait être le pire de tous. Je refusai de passer une seconde de plus dans la même pièce que lui. Je préférai m’en aller et ce même si je ne savais ni où j’étais ni où j’irais. Je serais les poings alors que je bouillais de colère. Je lui informai qu’il ne me connaissait pas et qu’en occurrence, il n’avait nullement le droit de me donner des ordres ou de me séquestrer. Après tout, je n’étais pas sa prisonnière. Il semblait me haïr et je n’avais aucune sympathie pour cet être au cœur de pierre qui avait décidé de m’ignorer.
Je m’apprêtais à hausser le ton afin de lui montrer que je n’avais pas peur de lui lorsque je le vis sortir un revolver foncé avec une crosse en ivoire et le dissimuler à l'intérieur de sa veste. Mon corps se raidit et je frissonnai malgré la parfaite température de la pièce. Il passa la main droite dans ses cheveux bruns avant de se diriger droit sur moi. Je reculai de nouveau alors qu’il s’arrêtait. Son regard se baissa vers mon cou où se trouvait un collier en or que je porte depuis toute petite. Il avança sa main et effleura le médaillon qui était un cœur enchainé.
- Suis-moi en silence !
Son changement d’attitude m’intrigua : pourquoi il était devenu moins hostile ? Pourquoi voulait-il que je le suive après la manière dont il m’avait traité.


Dernière édition par lastmelody le Sam 23 Mar - 21:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Last melody   Last melody EmptyVen 24 Aoû - 4:44

Il plongea sa main libre dans sa poche pour y ranger son téléphone et la ressortit avec des clés. Je reculai et le laissa ouvrir la porte d’entrée. Des hommes habillés de noir l'attendaient au garde-à-vous. Ils firent une brève révérence pour le saluer. La marque de respect envers cet être malpoli m’étonna tellement que j’en oubliai qu’il s’en allait. Il tira sur mon pull-over et m’emmena avec lui dans le couloir de ce qui semblait être un bateau.
Je le suivis à contrecœur. Je ne savais pas vraiment où il allait mais la perspective de rester seule dans ce couloir sombre ne m’enchantait pas le moins du monde. Je recommençai à ressentir angoisse qui m’avait saisi lorsque j’étais apparue ici. Je voulais comprendre ce que je faisais dans ce lieu qui n’avait rien avoir avec le monde d’où je venais.
À l’extérieur du voilier où nous nous trouvions, un vent froid me glaça les entrailles. Le temps gris autour de nous fit grandir mon angoisse. Je ne prêtai pas attention au paysage qui nous entourait car mon regard fut plutôt attiré par un homme blond tout de bleu vêtu. Une belle jeune dame en longue robe s’approcha, lui tendit des clés à mon hôte et tentai de lui parler.
- Quentin, ôte donc cette hideuse déséquilibrée de mon chemin, décréta l’adolescent sans même l’écouter.
L’homme en bleu qu’il appelait Quentin saisit la demoiselle qui rougit violemment et s’en alla avec elle. Le jeune homme descendit du bateau et se dirigea vers une longue limousine sombre où le chauffeur patientait à proximité d'une moto aux couleurs ténébreuses.
- Quentin, que t’ai-je dit sur la moto que je voulais ? Où est-elle ? interrogea-t-il en se tournant vers ce dernier qui était revenu.
Il s’excusa auprès de l’adolescent pour ce désagrément, le jeune homme ne prit même pas la peine de l’écouter et le menaça de le virer s’il ne lui apportait pas sa moto ce soir. Je crus halluciner de le voir aussi peu aimable et respectueux envers les personnes qui l’entouraient.
Je lui demandai où est-ce qu’il m’emmenait mais il m’ignora avec une prétention qui me mit hors de moi. Je me dégageai de son emprise alors qu’il ordonna à son chauffeur de me laisser monter et de le suivre.
- De qui parlez-vous ? murmura son interlocuteur en regardant autour de lui.
- Elle se trouve en face de toi, tu ne vois pas la jeune fille devant toi ? s'enquit son employeur en froissant les sourcils.
Le chauffeur se mordilla la lèvre en hésitant comme si sa vie dépendait de ce qu’il allait répondre. Je bredouillai d’une voix tremblante :
- C’est quoi cette histoire ? Pourquoi ne me voit-il pas ?
- Euh… je suis vraiment désolé… jeune maître… ne le prenez surtout pas… mal… mais je… ne vois personne, bafouilla le conducteur.
- Bon, laisse tomber, suis-moi quand même jusqu’à la Pension !
Son chauffeur ne me voyait pas. Cette phrase résonna dans ma tête comme un écho dans une pièce vide. Je commençai à avoir des bouffées de chaleur tandis que les battements de mon cœur s’accéléraient. J’attrapai le bras de mon hôte pour ne pas m’évanouir. Qu’est-ce que je faisais ici ? Pourquoi le chauffeur ne pouvait me voir alors que le jeune homme me voyait très clairement ? Je me sentais si perdue que le jeune homme me laissa faire. Il me dévisagea avec agacement mais me servit tout de même de soutient. Je fermai les yeux et me concentrai sur ma respiration afin de me calmer. Il s’éloigna de son chauffeur en m’amenant avec lui jusqu’à sa moto. Je lui demandai pourquoi son chauffeur ne me voyait pas. Je ne comprenais pas pourquoi j’étais visible à ses yeux et invisible à ceux de son employé. Il bredouilla quelque chose que je ne compris pas et marmonna qu’il voulait tout de même que sa limousine le suive jusqu’à la Pension.
- Ça ne te semble pas bizarre qu’il ne me voie pas ? Tu m’écoutes ? Je te parle ! Cesse de m’ignorer, m’énervai-je en lui faisant face. Je n’irais nulle part avec toi si tu ne…
Il ouvrit la portière, jeta son sac à l’intérieur puis m’ordonna de cesser mes jérémiades et de monter dans la limousine sinon il me laisserait planter ici. Je l’obéis à contrecœur. Ensuite, il monta sur sa moto, démarra et s’en alla.
Le ronronnement du moteur de l’automobile me berça lentement tandis que je regardais le paysage à l’extérieur en essayant de le reconnaître. Un sourire se dessina sur mes lèvres lorsque je remarquai que je connaissais le lieu où l’automobile venait de s’arrêter.
C’était la gare SCNF part-dieu de Lyon, la ville je vivais. Je soupirai de soulagement, heureuse de pouvoir afin me situer dans l’espace. L’immeuble était très imposant avec une architecture qui m’avait toujours émerveillée.
La sonnerie d’un téléphone interrompit mes pensées. Je levai les yeux vers le chauffeur qui décrocha :
- Monsieur Daniel, je suis actuellement le jeune maître, j’irais ensuite chercher mademoiselle Elleryn !
- Est-ce que Nick est au courant ? Parce que si jamais il devine qu’Eller est de retour, il est capable de la tuer, déclara son interlocuteur.
- Le jeune maître ne sait toujours pas que mademoiselle Elleryn est de retour mais ne pensez-vous pas que votre fils va vous en vouloir défaire revenir la personne qu’il hait le plus au monde ?
- Elle est la seule qui peut le sauver mais pour ça il faut qu’elle reste en vie alors fais en sorte qu’il ne soit pas armé lorsqu’il la reverra ! A plus tard.
Le chauffeur raccrocha en soupirant. Il prit l’autoroute tout en suivant toujours la moto du jeune homme et alluma la radio où un journaliste annonçait :
- « L’héritier principal a aujourd’hui même confirmé sa collaboration avec la NASA. Nicolas DiValini a été autorisé par les Sanchez à investir une somme importante pour la nouvelle navette spatiale… »
Le chauffeur eut un petit rire amusé en éteignant la radio. Je posai ma tête sur le dossier en me demandant qui était cet Elleryn car d’après ce que j’avais compris, mon hôte, le jeune homme était le fameux Nicolas.
Le chauffeur klaxonna et m’interrompit de nouveau dans ma réflexion. A l’extérieur, je vis des drapeaux des différents pays flotter au-dessus du mur que l'on longeait. Un portail gris couleur argent donnait sur un parking où se trouvaient garées plusieurs voitures de sport d’une beauté renversante.
À l'entrée de la propriété, un ensemble de trois immeubles me faisaient face. Les deux premiers édifices roses et bleu étaient face à face. En retrait, se trouvait un troisième bâtiment avec au rez-de-chaussée la cafétéria surplombée de ce qui semblait être des salles de classe.
Le jeune homme vint récupérer son sac qu’il donna à son garde du corps et attendit que je descende avant d’autoriser son chauffeur à s’en aller.
Devant moi se trouvait une gigantesque serre remplie de fleurs de tout genre. Elle était vitrée, je pouvais donc voir tout ce qui s’y trouvait. Un lac artificiel était situé au centre près d’une table blanche entourée de fauteuils de différentes couleurs. Ce lieu aspirait la pureté et le luxe.


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