Je n'ai pas encore trouvé de titre

Bonjour,
Voilà une petite histoire que j'ai écrite (je ne sais si je peux appeler ça une nouvelle) inspirée d'une peluche datant de mes 4-5 ans que je venais de trouver dans une caisse oubliée...

?(Je n'ai pas encore trouvé de titre, si vous en trouvez un qui correspondrais, merci de me le dire)
Dans le salon, la jeune femme est assise, seule, songeuse. Elle pense à la vulgaire peluche posée parterre dans la chambre, qui ne mérite pas d'y être. Elle ne l'aime pas. Elle a toujours détesté les zèbres. Tous les autres animaux aussi, d'ailleurs. Elle essaye de se souvenir d'où elle vient, mais elle sait juste qu'elle date de ses 6 ans. A cette époque, Scera détestait déjà tout. Cruelle, égoïste, parfaite petite peste. Elle se souvient un peu plus, maintenant. Oui... Les souvenirs reviennent, par bribes, puis entiers...

Un salon. Pas le même que celui de Scera. Une petite fille, familière. Elle-même, la veille de ses 6 ans. La porte s'ouvre sur une magnifique jeune femme d'une trentaine d'années, peut-être moins, ses cheveux noirs tombant en cascade sur ses épaules à la peau pâle. Sa propre mère, Sonia, qu'elle avait toujours détesté, pour la simple raison que c'était sa mère. Elle est magnifiquement gentille, mais Scera la déteste plus que personne.
-Bonsoir, dit Sonia durement à cause du traitement que lui inflige sa fille.
-Donne-moi mon cadeau d'anniversaire, lui répond sa peste de fille.
-Ton anniversaire est demain, je te l'ai déjà dit, répète pour la énième fois sa mère excédée en durcissant la voix.
-Je m'en fiche, j'ai assez attendu à présent. Donne-le moi.
Sa mère lui donne une claque. Scera répond en lui plantant ses griffes (car c'est bien des griffes, et non des ongles) acérées dans le bras qui l'a frappée, provoquant un léger jet de sang. Un hurlement résonne dans le vide de la maison. Sonia se libère, lui lance un regard noir, puis lui tourne le dos pour se diriger vers la cuisine, où elle commence à ranger les courses. Scera, très capricieuse, avait un pouvoir caché à cette époque, et sa mère l'ignorait. Elle ne peut l'utiliser qu'une fois, et elle ne l'a pas encore utilisé à ce moment-là. Elle peut transformer n'importe qui en ce qu'elle veut. Elle se dirige tranquillement vers la cuisine et commence à fixer sa mère.
-Qu'est-ce que tu veux ? Je t'ai déjà dit non. Va dans ta chambre, lâche-t-elle sans la regarder.
Les yeux jaunes de la petite fille changent soudainement de couleur, passant du jaune au noir, puis au blanc , et encore au noir, au blanc, etc. La silhouette de la jeune femme se brouille, rapetisse, change de forme... On voit bientôt apparaître, à côté du sac de course presque vide, une peluche. Un zèbre. L'animal qui lui correspond le mieux. L'animal que Scera a toujours détesté plus que les autres. La peluche jetée par terre dans la chambre, alors qu'elle aurait dû être à la poubelle. Le flashback s'estompe, laissant place à la réalité. Selon Scera, sa mère n'a pas été assez punie. Elle se dirige d'un pas décidé vers la machine à café, l'allume, en prend un, se dirige vers sa chambre, ramasse la peluche qu'elle sait vivante et capable de souffrir, l'emporte sur la machine à café. La met à la place d'une tasse, commande un café très chaud. Va allumer la machine à coudre en attendant. Retourne voir la peluche, qu'elle sait en train de se tordre de douleur intérieurement. Le flot arrêté, elle prend un torchon, s'en sert pour prendre la peluche pleine de café, la pose sur le socle, met en marche l'engin. Se délecte du spectacle de l'aiguille, qui, comme un couteau, transperce sa mère.

Un peu plus tard, une jeune femme tout sourire lance joyeusement des confettis zébrés par sa fenêtre.



Qu'en pensez-vous ? Je sais, c'est morbide. N'hésitez pas à dire exactement ce que vous pensez, mais si vous n'aimez pas. Merci.

Ho la sale peste^^